Le mot Kung Fu (Gong Fu), en chinois, n’a pas de rapport direct avec les Arts Martiaux. L’appellation correcte pour désigner l’art martial est WU SHU. Kung Fu, dans son sens premier, désigne la réalisation, l’accomplissement, la maîtrise d’un art, d’où le terme Kung Fu Wu Shu.
Dans les années 1970, le mot Kung Fu s’est imposé en Occident pour désigner ce que l’on nommait autrefois Boxe Chinoise. C’est donc ce terme Kung Fu, le plus usité chez le grand public, que nous utiliserons.
Le Kung Fu Wu Shu trouve ses origines dès l’antiquité : il se développe et s’affine au cours des siècles jusqu’à ses premières codifications vers la fin du XVIe siècle.
C'est à la fin du Vè siècle dans la province du Hénan à Denfeng, dans les Monts Song, qu'un moine indien nommé BATUO prêchant le Bouddhisme s'installe dans un monastère qui devient alors le premier temple de Shaolin.
Plus tard, un autre moine indien, DAMO, arrive à Shaolin. Après 9 années de méditation dans une caverne des Monts Song, il initie les moines au bouddhisme Chan (Zen en Japonais) ainsi qu’à une série de mouvements afin d’améliorer leur condition physique.
Au fil du temps, les pratiquants observèrent les animaux et se rendirent compte que la nature les avait dotés de moyens de défense et d’attaque.
Ils s’en inspirèrent en transposant certains mouvements aux hommes et s’entraînèrent sans arrêt pour aboutir à des techniques de combat.
Le kungfu wushu possède un large répertoire technique : l’usage de frappes, d'amenées au sol, de soumissions tout comme d'esquives, de blocages, de parades, en font un système de défense personnelle complet et efficace.
Le Kung Fu, dans sa philosophie, véhicule une intégrité qui implique des valeurs de responsabilité, de respect et d’engagement.
Il offre aux individus le moyen d’intégrer des valeurs communes.
L’enseignement du Kung Fu, par sa philosophie intègre, est basé sur l’épanouissement physique et mental.